(harley) smalltown boy

\|	smalltown boy ; harley & samuel

— Il pensait que se cacher, dans une petite ville, allait le sortir de tous les problèmes. Il était au Canada et non plus aux Etats-Unis. Pourtant il avait l'impression d'être le héros d'un téléfilm de chaîne type lifetime. Que tout le monde allait le retrouver et que ça ne se finirait pas bien pour lui. C'est pour ça qu'il parlait peu. Il se contentait d'observer les gens, les envier d'avoir une vie plus que normale. S'il n'avait pas été aussi idiot, il serait à l'université de Phénix, en art comme il le voulait. Mais non Sam l'idiot avait cru un stupide casting et il avait failli devenir tout ce qu'il ne voulait pas être. Il avait trahi la confiance de ses parents adoptifs. Il n'osait plus rentrer. Alors, il s'était débrouillé comme il le pouvait. Il travaillait maintenant comme serveur et il en profitait. Au moins, personne ne pouvait le juger et même si on le jugeait, il ne connaissait personne pour que ça l'atteigne. Il n'alimentait plus son compte instagram, par peur qu'on le retrouve que ce soit les Williams où les chefs du réseau où il avait failli finir. Pourtant Instagram lui manquait énormément, lui qui adorait s'exposer pour faire semblant d'avoir une vie de rêve. Ce n'était pas ici, qu'il l'aurait sa vie de rêve. Ce n'était pas ici qu'il deviendrait modèle photo. Mais il se sentait déjà plus libre.

Aujourd'hui, il travaillait comme les autres jours. En fait, les jours se ressemblaient tellement qu'il ne savait plus quel jour on était. Peut être qu'il attendait quelqu'un, à regarder la porte du café, toutes les 5 mins. Son esprit s'égarait dans le passé. Il avait envoyé un message à son père en lui mentant encore une fois. Tout se passait bien, il avait eu un A à son dernier devoir. Vie fabriquée de toute pièce pour rassurer les parents. Parfois, il repensait à ses parents biologiques. Ils ne seraient pas fiers de lui s'il le voyait aujourd'hui. Souvent, ses parents lui manquaient mais il n'en avait jamais parlé aux Williams. Il ne voulait pas leur faire de la peine alors qu'ils s'étaient pliés en quatre pour offrir tout ce que Sam voulait. Des jouets, quand il était enfant. Une voiture pour ses 16 ans. L'autorisation d'aller à toutes les fêtes. Revenir parfois alcoolisé et ne jamais avoir de punitions mise à part un sermon sur l'alcool et la conduite. Sam ne pouvait pas se plaindre d'avoir été l'enfant roi de la famille. Il était au comptoir et il essuyait la vaisselle, toujours le regard perdu sur la porte d'entrée et l'esprit dans un passé, plus rassurant.

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smalltown boy@Samuel Williams ; Got my flash on, it's true, need that picture of you. It's so magical, We'd be so fantastical. Leather and jeans, garage glamorous, not sure what it means but this photo of us it don't have a price. Ready for those flashing lights 'Cause you know that baby I'm your biggest fan, I'll follow you until you love me. Baby, there's no other superstar, you know that I'll be your papa-paparazzi. Promise I'll be kind but I won't stop until that boy is mine. Baby, you'll be famous, chase you down until you love me. Baby, don't you break my heart I told you that it's made of glass. I'm a make it fast, up the empty gas, Look at the past blast, I'm a make you fall on your ass. Promise I'll be kind but I won't stop until that boy is mine... ( paparazzi (cover) )Ton sac sous le bras, tu entres dans le café, prêtant comme à ton habitude, au son agréable du carillon. Il est là pour prévenir les employés de l'entrée de quelqu'un, mais toi, t'as l'impression qu'il est là pour te satisfaire. Toujours le même nombre de tintements, à chaque fois que tu passes la porte. Il se stoppe au moment même où tu te postes au comptoir. De l'autre côté de ce dernier, il y a ce garçon. Ce garçon ? Celui d'une beauté que tu trouves presque irréelle. Ses cheveux impeccables, son visage parfaitement dessiné que tu connais par cœur de l'avoir tant regardé, ses yeux électriques, les tâches de rousseur qui constellent son visage plus ou moins selon si la météo s'est montrée clémente les jours précédents, le charisme qui se dégage de lui… Celui qui n'a, bien sûr, rien à voir avec toi. Tes yeux détaillent superficiellement son visage, puis tu baisses le regard, essayant de ne pas avoir l'air trop bizarre. Avec les années, tu as bien appris qu'être différent est porteur d'emmerdes. T'essayes de te poser un cadre. « Bonjour, je voudrais un café long, noir, sans sucre mais avec une cuillère s'il vous plaît... » Monomaniaque ; en plus de venir toujours les mêmes jours à la même heure, tu commandes toujours exactement la même chose et jamais rien d'autre. Parfois, tu en commandes simplement plusieurs pour faire accepter le fait que ta présence s'attarde en ces murs, mais tu ne varies jamais.

« Hum… Je vais… Là bas. Merci d'avance. » dis-tu d'une petite voix, désignant vaguement l'endroit de l'index. Et puis tu te diriges vers une table, toujours dans le même coin. C'est cet endroit que t'as élu le plus sécurisant, et celui où la lumière te plaît le plus. Posant ton sac parterre, tu fouilles dedans pour en sortir ton carnet de dessin et quelques crayons de duretés différentes. Fermant les yeux, tu te remémores le sujet du dessin que tu as commencé, et en attendant ton café, tu te remets à crayonner sur ton carnet. A partir de là, tu es parfaitement concentré, difficile à perturber.
Cette fois-ci, c'est sûr que tu vas avoir le temps de le terminer.2981 12289 0