(BAZ) everybody wants to be a cat (?)

everybody wants to be a cat (?)@Baz Salinger ; They say oh my God I see the way you shine. Take your hand, my dear, and place them both in mine. You know you stopped me dead while I was passing by and now I beg to see you dance just one more time. Ooh I see you, see you, see you every time and oh my I, I, I like your style. You, you make me, make me, make me wanna cry and now I beg to see you dance just one more time. So they say dance for me, dance for me, dance for me, oh, oh, oh, I've never seen anybody do the things you do before. They say move for me, move for me, move for me, ay, ay, ay and when you're done I'll make you do it all again... ( dance monkey (cover) )A chaque fois que tu te rends dans cette boutique, tu ne sais pas ce qui pourrait bien t'attendre. Pourtant, ça fait trois mois que tu connais le propriétaire ; loin de le connaître par cœur, tu pourrais juger qu'au vu du fait que tu le vois souvent, tu pourrais connaître l'étendue de ses fantaisies… Et pourtant, Baz, il trouve toujours des nouveautés farfelues pour te déstabiliser. Et toi qui est un hypersensible de nature, on peut dire qu'avec lui, t'es loin d'être au bout de tes peines. Il est carrément étonnant que tu n'aies pas pris tes jambes à ton cou. Tu ne connais pas d'égal à cet homme, et ce que tu ne connais pas, tu le crains. Mais étrangement… Lui, tu ne le crains pas tant que ça, bien que très souvent, le temps que tu passes avec lui te rend incroyablement fatigué.

Aujourd'hui, tu as des heures à faire chez le disquaire mais t'es stressé rien qu'avant d'y mettre les pieds. Raison : tu es en retard. Et tu détestes être en retard, il y a peu de choses plus anxiogènes que de ne pas être à l'heure. Quand tu pénètres dans l'établissement, ton visage est rouge, ton souffle court. Tu regardes l'heure sur ton téléphone. Exactement six minutes de retard. Toi qui met un point d'honneur à toujours arriver largement en avance juste au cas où… Te voilà bien embêté. A peine entres-tu que tu tombes nez à nez avec le propriétaire des lieux.

« Pardon, pardon… J'ai couru pour essayer d'être à l'heure mais… Je… Mon chat a jugé bon d'éventrer un paquet de farine et c'était pas chez moi alors je pouvais pas laisser ça comme ça et... » dis-tu, enchaînant les mots les uns après les autres sans te laisser le temps de respirer. T'es pas un sportif toi, t'as juste l'impression que tu vas crever actuellement. Mais un signe que c'est la vérité ? C'est qu'il te reste encore de la poudre blanche sur tes fringues, et tu ne l'as même pas remarqué.2981 12289 0