(Violette) I never knew what i needed

◗ Portrait
une date  - Le jour de la mort de son géniteur. Premier jour du reste de sa vie, celle sans coups.
un animal  - Un loup. Proche de sa famille, mais qui a peur de l’inconnu.
une fleur - Gypsophile
une couleur - Le orange. Mais pas n’importe lequel, celui que l’on voit dans les coucher de soleil.
un film - Forest Gump, Rori lui a transmis la passion de ce film.
une chanson - Dope- Lady Gaga
un instrument  - Obligée de n’en choisir qu’un ? Son cœur vacille entre piano et guitare sèche.
un bruit  - Le bruit de la pluie qui cogne contre une vitre, elle adore ça. Cette douce mélodie.

◗ Vracs


« Lorsque enfin je me contemplai dans un fragment de miroir qui était pendu dans le poste, à la lueur obscure d'une espèce de fanal de combat, ma physionomie et le ressouvenir de l'épouvantable réalité que je représentais me pénétrèrent d'un vague effroi, si bien que je fus pris d'un violent tremblement, et que je pus à peine rassembler l'énergie nécessaire pour continuer mon rôle. " Edgar Allan Poe


La vie. Cette blague, parfois longue qui s’arrête soudainement, brusquement. La vie, qui se consume tel une cigarette, inhalant ses dangers, en toute conscience. La vie C’est chiant, et pas facile, mais ça vaut le coup. Tout simplement parce qu’il existe des choses si belles à voir dans le monde, ou même à entendre, seulement, il faut savoir faire tombé les murs, pour en faire des ponts. Faire tombé les obstacles sur son chemin, ce n’est pas toujours facile... J’aime la vie, encore plus depuis que mon connard de père a clamser. Oui, dit comme ça, ça peu paraître rude, seulement c’était un enfoirer, un lâche qui laissait sa haine se déferler sur ses enfants. Cet homme, m’aura laissé une trace indélébile, de celle que l’on a du mal à effacer, de celle que l’on garde et qui nous rendent plus forte.

Aucuns enfants ne devraient avoir à comprendre ce qu’est la violence. Non, ils devraient tous avoir la chance de vivre dans la plus pure innocence, éclaté de rire avec ses parents, se sentir aimé, choyé... Mais au fond, c’est quoi l’innocence ? Comment savoir quand celle-ci s’est envolé en une simple claque violente ? Je comprends la pureté de la nature, de certains animaux, cependant, je doute que l’homme le soit. Non, je ne croit pas en l’homme, mais n’en fait pas fit devant les autres. Toujours je suis la fille qui semble un peu paumée, mais gentille, alors que dans le fond brûle une flamme trop sombre pour mon âge. Dans le fond, je suis en colère. J’aurais aimé avoir eu le courage de lui répondre quand il était encore en vie, le courage de lui en mettre une et de lui faire regretter ce qu’il nous faisait vivre. Non, au lieu de ça, je chialais dans mon coin en tremblant de peur. Parfois, je me sens bête de ne pas avoir agis à temps, parce que maintenant... Maintenant c’est trop tard. Maintenant, je dois vivre avec ce fantôme du passé qui me ronge chaque jour un peu plus de l’intérieur. Me faisant sombrer petit à petit dans des abîmes ténébreuses, dans des addictions. Même mort, cet enfoiré continue de me gâcher la vie, c’est pas normal, c’est pas juste !

Tout ce que je veux, c’est une vie simple. Vivre de belles histoires, oui, comme celles que mon frère écrit ! Ses histoires m’ont toujours fait rêver, me laissant ainsi une échappatoire pour oublier un instant, notre vie misérable. C’était une façon de m’évader. La vie n’est pas un romans. Rien ne se passe comme dans ces livres qui donnent envie de croire en l’amour et en tout un tas de choses. Ça fait rêver c’est certains. Enfin j’y crois, il me semble... Disons que je me laisse porter par la vie, en profitant autant que possible.

/ Après avoir lavé mes mains, je prend place derrière ce magnifique piano de la salle de musique. Les touches blanches et noires défilaient à une vitesse folle sous mes doigts, longilignes. Ces doux sons résonnaient dans mon esprit, tel une mélodie provocatrice, qui me plongeait dans mes songes les plus profonds, mais sans aucun doute, les plus difficiles à endosser. Je sentais mon cœur battre à tout rompre, tandis que je jouais de plus en plus rapidement, il me semblait que mon organe s'accordait au rythme déchaîner de la musique. Les yeux clos, la respiration saccadée, je n'avais désormais qu'une seule envie. Tout laisser tomber derrière moi. Ma force faisait pale figure lorsqu'on me connaissait bien, le poids des secrets, de ces erreurs étant bien trop lourdes, souvent, les épaules s'affaissaient. Forte depuis trop longtemps. Tannée. Pourquoi continuer à chercher alors qu'il suffirait simplement de tourner la page. Tout laisser au passé et avancer, une chose peu facile. Par simple impulsivité, je me levais et balançait le verre de whisky qui trônait fièrement sur le piano, il se brisait au sol dans un grand fracas. Si les miens me voyait comme ça, que diraient-ils ?



- Elle range ses livres par ordres alphabétiques, pourtant pour le reste, c’est une bordélique.

- Elle n’a pas une grande confiance en elle et  a parfois tendance à se dénigrer, sans se rendre compte de ses capacités.

- Ça fait dix ans que son père est mort, pourtant les cauchemars la hantent toujours. Si en soirée elle boit ou fume à en perdre la tête, c’est pour réussir à ne pas pensé, à dormir sereinement.

- Elle n’a pas le permis, en fait, elle a peur des autres conducteurs, du coup le vélo fait parti de son quotidien.

- Ses frères et sa sœur compte plus que tout à ses yeux, elle les admirent tous et les aiment si fort, qu’elle ne se voit pas avancer sans eux.

- Peu parfois paraître dans son monde, ce qui n’est pas faux. C’est une grande rêveuse, une grande romantique, alors il n’est pas rare de la voir obnubilée dans ses pensées.

- Violette aime particulièrement l’hiver pour son côté cocooning. Rester dans son appartement, avec un film et un chocolat chaud (gourmandise oblige). Traîner chez elle ne la dérange pas.

- Il lui arrive souvent de renversé ou de faire tombé tout genre d’objets et de liquide. D’ailleurs, le plus souvent, ça arrive quand elle fait trop attention à ne pas faire de bourde.

- C’est une âme tourmentée par ses démons, qui ne demandent qu’à ce qu’on l’aide, qu’on lui tende la main. Retrouver sa légèreté.

- Sur le chemin de la fac, elle a toujours un café a la main et la musique dans les oreilles et passe pour une folle en laissant un pas de danse venir d’un coup.

- C’est une artiste. Dans toute sa splendeur. Perdu dans un monde où elle se sent à part. L’art est son exutoire et surtout, le meilleur moyen de s’exprimer. Que ce soit dans le chant, la musique, le dessin, la photographie. Une touche à tout.

- Plus fleur bleue c’est pas possible. Elle pleur même devant des pubs c’est dire...