(KENETI-VANS STONE) et si

◗ Portrait
une date  - Le 20 aout 2015, le jour où ton père s'est fait arrêté pour coup et violence. Ce jour où tu as enfin pu vivre librement.
un animal  - Une fouine, petit un peu partout, mais surtout vue comme une vermine que presque personne ne veut.
une fleur - orchidée violette, celle que tu déposes sur la tombe de ta mère, le plus souvent possible
une couleur - Le orange, celui de l'automne, des feuilles mortes, mais surtout du couché de soleil.
un film - Miracle sur la 34 eme rue, un film de noël, un film qui donne du baume au coeur, surtout le film que tu pouvais voir avec ta mère.
une chanson - Kiss me - there she goes , cette chanson peu te rappeler de bons comme de mauvais souvenir et puis elle fait une jolie chanson pour résumé une vie.
un instrument  - le triangle, un grand potentiel, mais personne ne comprends son utilité.
un bruit  - le bruit de la notification de ton téléphone.

◗ Vracs
La différence, c'est certainement ce qui fait le plus peur dans ce monde. Longtemps considéré autiste, tu t'es toujours démarqué des autres. Tu préfères observé que parler, tu préfères comprendre qu'avoir des amis, certaines textures peuvent te dégoûter, tu n'aimes pas toujours être touché et tu as une certaine haute sensibilité à la douleur. Tu es différent, Kv. Tu ne comprends pas toujours les sentiments des gens et tu caches énormément. Tu es différent, tu n'as pas beaucoup d'amis, mais elle est là. Ta mère, ta meilleure amie, ton soutien, ton âme soeur. Un complexe d'oedipe ? Non, mais un amour inconditionnel. Elle a t'a toujours soutenue, elle t'emmené au rendez-vous chez la psychologue, orthophoniste, psychomotricienne, car merde tenir ce stylo était si compliqué. Elle était là, forte, souriante et belle. Puis, il y a eu ce rendez-vous chez le médecin, tu étais obligé d'être là puisque l'école ne voulait pas de toi, enfin pas plus de deux heures par jour et qui souhaite garder un enfant autiste ? Un enfant qui ne se gère pas ? Un enfant qu'on ne comprends pas ! Il y a ce mot métastase, il t'arrive de bloquer sur des mots et tu as fait une fixette sur celui-ci. Sans vraiment le comprendre, tu savais que c'était grave. Les larmes sur les joues si rose de maman, la colère de papa et la peur de ton grand-frère. Tu ne comprends pas les sentiments, mais tu es hypersensible, ils ont tendance à t'envahir en entier et à te ronger. Puis dans la logique des choses, il y a la mort, sa mort et la souffrance qui t'entoure. Tu aimerais pleurer, tu en meurs d'envie, mais aucune larme ne coule. Tu passes pour un fou, pour un garçon sans sentiments, mais tu n'y arrives pas, la douleur te comprime la poitrine, mais rien ne sort.

La tristesse qui t'envahie est partagé par toute la famille. Puisque ta mère était parfaite. Souriante, forte, intelligente, belle et surtout très avenante. Chez certains la douleur s'est transformé en force pour d'autre en haine. Ton père n'était plus lui-même. Malheureux, nostalgie, haineux pour ta personne. Il te fit du mal, il t'a frappé un nombre incalculable de fois, mais tu ne pleurs toujours pas. Tu acceptes plutôt bien la douleur, tu es le sac de frappe, parfait. Tu ne te plains pas, tu ne rapportes rien, tu trouves cela même justifié. Après-tout, comme il le dit si bien, tu n'es qu'une merde, qu'un déchet de la société et puis ça lui fait du bien. Alors, tu acceptes et tu prends sur toi.

Si tu fais des progrès niveau sociabilité, niveau intégration, tu restes toujours le type bizarre. Celui qui se cache sous les gradins pour manger en paix. Celui qui ne rentre pas chez lui, celui qui dort au garage du lycée, qui aime la mécanique plus que tout au monde. C'est ta conseillère d'orientation qui remarque tes cicatrices, des blessures provoqués par ton père et par miracle, il se fait embarquer. Par manque de chances, la police est témoin de ses gestes d'affection, alors qu'il est complètement ivre. Il finit par être embarqué et toi, sous la surveillance de ton frère ainé qui a beaucoup mieux à faire.

L'amour. Ce sentiment si fort dont tu ne penser jamais avoir la chance de ressentir un jour. Elle s'appelait Tara et elle s'appelle toujours ainsi. Elle est belle, talentueuse, franche et drôlement maladroite. Tu lui as ouvert ton coeur, tu t'es même laissé métamorphosé pour lui faire plaisir. Tu as pris sur toi, tu t'es ouvert a de nouvelle aventure, mais ce fut le coup de grâce. Tu n'étais qu'un paris. Tu l'as connait depuis le lycée, tu l'as toujours trouvé charmante, mais toi, tu n'était toujours que le type bizarre. Être capable de briser le coeur d'un mec qui n'en a pas ... cela devait être drôle. Mais ça t'a blessé. C'est à ce moment qu'Harley décide de quitter Calgary et n'ayant rien à perdre, tu décides de le suivre.

Tu as le permis moto. - Tu es doué de tes mains et tu construis tes propres meubles. - Tu es un très mauvais cuisiner et de toute façon, tu es un amoureux de la mal-bouffe. - Tu pourrais te nourire de fromage. - Tu es allergique aux fruit-de mer enfin d'après les dires de ton père. - Tu avais un poisson rouge, mais tu lui as rendus la liberté avant de partir. - Tu as vécu dans ta voiture. - Tu sais te battre et tu aimes ça. - Tu ne ressens pas la douleur comme tout le monde. - Tu ne parles peu. - Tu n'es pas expressif, on ignore ce que tu penses. - Tu souris, car il le faut pour faire bonne figure. - Tu bricoles dans ta voiture et on te paie pour cela. - Tu rêverais d'ouvrir ton propre garage. - Tu lis énormément. - Tu adores le vieux Whisky. - Tu n'as aimé qu'une femme dans ta vie. - Tu portes le nom de ta mère sur le torse. - Tu es bien plus doux qu'il n'y parait. - Tu frisonnes en entendant certaines chansons - Tu joues les gros durs devant les gens. - Tu ne supportes pas l'injustice.