(James) Presque tous les hommes meurent de leurs remèdes

◗ Portrait
une date  - Toute date donnant sur une journée fériée, James adore rester chez lui tout en étant payé.
un animal  - Un tigre mais évidemment il ne se voit pas avec une telle bête dans son appartement.
une fleur - Une rose..
une couleur - Bleu.
un film - Il aime visionner les films de gangsters. Les affanchis et Le Parrain figurant parmis ses préférés..
une chanson - Nothing else matters - Metallica.
un instrument  - La guitare, bien qu'il n'en joue pas.
un bruit  - L'absence de bruit, James affectionne le silence.

◗ Vracs
Né à Kelowna, en Colombie Britannique, James grandit dans une communauté rurale. Ses parents possédant un ranch il du rapidement apprendre à faire certains sacrifices puisque chaque membre de la famille se devait de participer au bon fonctionnement de l’établissement.

James ne se voyait pas forcément finir ses jours sur la propriété familiale; à ses yeux nourrir les chevaux, leur donner à boire n’était pas forcément compatible avec la vision d’avenir qu’il s’était forgé au fil des ans.

Désireux d’étudier en médecine, son choix de carrière lui paraissant une évidence, il joint l’université de Colombie Britannique, située à Vancouver. Ses parents ayant des moyens financiers modestes, n’étant pas forcément en mesure de pleinement le supporter financièrement; James du trouver un moyen de combler les besoins financiers non comblés.  Il enchaina donc quelques petits boulots, pas toujours forcément bien payés, afin de parvenir à ses fins.

À peine ses études en médecine bouclée, après avoir fait quelques stages en milieu hospitalier, il fut approché par l’armée canadienne afin de joindre leur corps médical. On lui avait dit qu’il ne risquait pas de s’ennuyer mais il était loin de s’attendre à l’ampleur que le défi qu’on lui offrait allait prendre.

La pratique de la médecine, derrière les lignes ennemies, n’a rien de banale. Pendant ces années il a été appelé à soigner des militaires de son camp, d’autres fait prisonniers, sans compter la population civile victime collatérale du conflit. Évidemment au bout d’un certain temps il finit par se demander si c’était réellement ce qu’il désirait faire des années les plus productives de sa vie professionnelle. Sa remise en question l’emmena donc à prendre du recul.

C’est donc au nom d’un curieux concours de circonstances, comme si les astres s’étaient subitement alignés en ce sens, que James fini par se joindre à cet organisme humanitaire dont la mission sociale, et les valeurs véhiculées, se voulaient de nature à l’interpeller. Son parcours, en tant que médecin, l’avait amené à constater l’ampleur des iniquités qui pouvaient opposer les nations plus riches de celles plus démunies, il se sentait donc assez bien placé pour en témoigner.

Il a décidé de s’installer à Kurland, depuis un peu moins de deux ans, afin de se rapprocher de ses parents. L’endroit lui plaisait puis la distance le séparant de l’aéroport international de Vancouver étant raisonnable, son lieu de résidence lui permet donc de pouvoir se déplacer sans trop de difficultés lorsque son travail lui impose un bref séjour à l’étranger. Ceci étant dit il apprécie de plus en plus le fait de pouvoir bosser de chez lui sans avoir à sursauter à la première détonation.  Assurément çà ne lui manque pas.