(Violette&Asher) the first meeting.

Nous avions quitté la boutique, pour nous rendre dans un petit café que j'appréciais beaucoup, un café où je venais chaque matin pour prendre mon petit déjeuné. C'était un café assez calme et surtout le café était très bon et les pâtisseries encore plus. Je suis donc en compagnie de Violette, cette femme très charmante que je venais de rencontrer. J'avoue à la jolie demoiselle que je déjeune ici pratiquement tous les matins et la raison...la flemme de me faire à manger !! Le matin je n'avais pas du tout envie de me mettre au fourneau et de manger chez moi, c'était mon petit rituel, me rendre dans ce café. « Ah je crois que beaucoup de personnes sont atteinte de ce mal... » je lui dis cela avec un grand sourire.

Les vies antérieures...j'y crois vraiment, ça donne de l'espoir, l'espoir qu'il y ai un après. Nous parlons des impressions de déjà vu, c'est toujours une sensation bizarre quand cela nous arrive...je ne pourrais pas l'expliquer...c'est étrange !! Une scène si familière et si inconnu à la fois. Je regarde Violette et je lui souris, puis je lui dis alors « Je crois que c'est un mystère que l'on arrivera jamais à résoudre...c'est frustrant... » et pas qu'un peu ! Avec Violette nous avons tellement de chose en communs, dans notre façon de penser...du moins de ce que j'en vois. « Je suis bien d'accord...il faut profiter de chaque plaisir de la vie... » je lui fais un petit sourire.

« Et toi tu aime parler de toi... » je venais d'avouer à Violette que je n'aimais pas parler de moi, c'est un sujet...que j'évite, je n'aime pas me sentir exposé ou vulnérable...j'ai construit une carapace autour de moi.

Les yeux de Violette brille quand elle me parle de ce qu'elle aimerais faire...je la trouve encore plus belle et je trouve cela dommage qu'elle ne se lance pas, elle devrait balancer le trac qu'elle a, elle n'a aucune raison de l'avoir. Je l'écoute...Violette a un côté fragile et sensible...c'est mignon, très mignon même...cela me plait bien...beaucoup...je lui dis alors « Tu devrais avoir beaucoup plus confiance en toi... »

Je finis par lui dire que je suis policier, un métier que j'adore, j'en suis même très fière !! Mon travail, c'est toute ma vie, c'était bien plus qu'un travail, c'était une passion. Elle plaisante de nouveau sur le faite qu'elle ai manquer de tuer un flic, j'en rigole...il fallait le prendre à la rigolade, il n'y avait pas eu mort d'homme et mise à part une grosse peur...je n'avais rien eu d'autre. « Oh tu n'a pas la tête d'une tueuse...quoi que les apparences peuvent être trompeuse... » je la taquine.

Elle me dit qu'elle ne me voyait pas du tout flic, je suis curieux, je lui demande d'en quelle genre de métier elle me voyait et je m'attends à tout, sauf à ce qu'elle me sors...d'ailleurs je dois avoir une expression étonné. « Mannequin...promis je ne me moque pas...mais c'est bien flatteur... » et pas qu'un peu ! Nous parlons quand même un peu de moi...comme moi...cette femme a un effet...bizarre sur moi, aucune autre femmes a su franchir les barrière. « C'est clair que c'est beaucoup moins animé que New York...mais ma famille me manquait...mais oui je suis d'accord...c'est...bizarre...ça donne une impression de vide... »

Sa question...je ne pourrais pas y répondre...car je ne sais pas, elle me fait perdre mes moyens !! Et je ne vais pas lui dire qu'en tant normal, je ne prends pas de café, je m'envoie en l'air et point. « Je ne sais pas...mais tu me fait franchir des barrières...que normalement je ne franchis pas... » je lui fais un sourire.

The first meet.

Il y a énormément de choses et de sujets intéressants dans ce monde si vaste. Les vies antérieures, l’au delà, la paranormal, les emi.... Est-ce qu’il croit au paranormal ? Aux esprits, aux fantômes et tout ce qui s’en suit ? Absolument tout me rend curieuse à son sujet. J’ai envie de tout découvrir, ce qu’il aime, ce qu’il déteste, ce qui lui fais peur et tout le reste ! Ce mec, il exerce sur moi, un truc étrange qui fait que je veux en savoir plus sur lui, toujours plus... Et j’ai beau regarder au fond des ses yeux magnifiques, je ne comprends pas pourquoi. Est-ce qu’il a un pouvoir ou je ne sais quoi ? « Oui, c’est bien là le propre mystère de la vie. Elle nous réservera toujours des surprises, autant de notre vivant que de notre... enfin tu vois. » y’a que moi pour parler de sujet plombant comme ça à une rencontre.... Mais il est toujours là avec moi dans ce café, à me sourire et ça me fait je ne sais quoi. « Oui, alors profitons en » en lui faisant un grand sourire. J’ai envie d’en profiter encore plus.

« Oh, non pas vraiment.... » Je n’aime pas parler de moi, d’autant plus que je suis loin d’être un sujet intéressant alors bon. Mais je ne veux pas qu’il parte, alors je mets de l’eau dans mon vin et répond simplement à ses questions et pour ça il faut parler un peu de sois. « Je crois qu’à moins d’être narcissique, personne n’aime parler de lui. » Et le narcissisme, non merci. Avoir confiance en soit c’est génial, mais être en mode in love de sois, c’est assez repoussant.

Il parvient même à me faire parler de mes études, de mes rêves, de ce qui me tient réellement à cœur. Il est vrai que j’aimerais tellement être sur scène, réussir à ouvrir mon cœur, pour partager tout un tas d’émotions avec les autres. Transmettre mes expériences, la peine, la douleur, la joie, l’amour. Chaque sentiment devrait être fait pour être partagé, car peu importe qu’il soit bon ou non, on peu toujours tombé sur quelqu’un qui nous comprendra. Sur quelqu’un qui nous fera avancer, ou que l’on fera avancer. C’est aussi au travers du chant et de la musique que j’ai été sauver. Certains artistes m’ont touché au cœur, et m’ont aidé à toujours me relever. « Oui... enfin, c’est plus facile à dire qu’à faire. »

Alors comme ça, de fil en aiguille, j’apprends qu’il est policier. Un métier noble. Qui mérite le respect. Mais nous, ils ne nous ont pas toujours aidé... j’en garde une expérience amère. « C’est par passion ? Enfin, qu’est ce qui t’a donné envie de faire ce métier ? Raconte moi tout. » en le regardant dans les yeux. Dis moi que tu n’es pas comme tous ces flics injustes. Et puis finalement, ce n’est peut-être pas si mal de s’entendre avec un policier, enfin je veux dire, y’a peut être moyen qu’il me fasse changer d’avis à leur sujet. Après tout, c’est mal de mettre tout le monde dans le même sac. Je rigole à sa phrase. « Tu sais, la plupart des tueurs n’ont pas la tête de l’emploi. Bon si ça peu te rassurer, tu n’as pas non plus la tête de l’emploi. »

Soudainement, je me mets à rougir en me rendant compte que j’ai indirectement avouer, que je le trouve beau... Ce qui est vrai, parce qu’il est vraiment très beau, presque trop pour être vrai. Mais il est réel puisqu’il est là devant moi. « Ben c’est... c’est vrai j’veux dire tu... enfin voilà quoi... » ok... peut-on faire pire comme phrase ? Sûrement pas... j’vais encore passer pour une imbecile maladroite. Je rougis à nouveau et baisse le visage sur ma tasse. Je me mets toujours dans l’embarras, c’est fou. « Ha oui New-York ! Woooh, c’est fort enfin c’est une ville super animé, dans les films... C’est clair que tu dois être dépaysé à revenir ici. Mais c’est une bonne chose ! Ta famille doit être heureuse de te retrouver après tout ce temps et puis, un justicier en plus n’est jamais de trop ! »

Par curiosité, je lui demande pour quel raisons il reste boire un café avec moi, alors qu’il avoue lui-même ne pas avoir l’habitude de faire ce genre de choses. J’ai envie de savoir, c’est plus fort que moi. Alors que au fond, c’est pas important, ce n’est qu’un simple détail et puis c’est évident qu’on a envie de rester dans le café à faire connaissance. Sa réponse me laisse muette et j’sais pas du tout quoi répondre à ça. « Oh... » C’est tout ce qui te viens Violette ? Bon sang fais un effort ! « Je ne sais pas trop de quelles barrières tu parles, mais... » Mais ça a fait raté un battement à mon cœur. « Merde. Oups pardon. » mettant la main devant ma bouche. Ok, faut que je me taise on dirait. « Tu travaille aujourd’hui ? » J’espère secrètement qu’il réponde à la négative.

the first meeting.
@Violette Strange

Je ne cherche jamais à en savoir plus sur les femmes que je fréquente...il n'y a que du sexe entre elles et moi, rien de plus, je ne voulais rien de plus ! Mais là avec Violette, bien que je la trouve attirante et que je n'aurais rien contre que l'on apprenne à se connaitre intimement, j'avais envie d'en savoir plus sur elle, de discuter avec elle et de rester assis à cette table, à boire un café...avec elle. Nous parlons de l'impression de déjà vu, d'une vie antérieure...j'y crois, enfin j'ai envie d'y croire, cela rassure, rassure sur le faite qu'il y est autre chose...autre chose après. Es ce que je crois en d'autre chose? Comme au fantôme? Je n'en ai jamais vu...mais cela ne veux pas spécialement dire qu'ils ne sont pas parmi nous...je suis ouvert à la discutions et à l'idée que des esprits partagent notre monde. Je regarde Violette et fait un petit sourire à ce qu'elle me dit...oui la vie nous réserve toujours des surprises...bonnes ou mauvaises... Quant au faite de profiter de la vie...je crois que de ce côté là...je profite beaucoup...beaucoup trop d'après ma famille.

Violette me ressemble sur plusieurs points...notamment sur le faite de ne pas aimé parler de soi. Puis elle me dit alors « Je crois qu’à moins d’être narcissique, personne n’aime parler de lui. » je dis alors « Ou alors de vouloir gagner un max d'argent...quand tu vois certaines personnes sur les réseau sociaux parler de leur vie et en plus la filmer...et quand tu vois ce qu'ils gagnent... » c'est même lamentable je trouve !

Par la suite Violette me parle de ce qu'elle aimerait faire et je vois des étoiles dans ses yeux...elle est encore plus belle ainsi. Elle rêve de scène...je lui dis alors qu'elle dois avoir bien plus confiance en elle, mais elle me réplique « Oui... enfin, c’est plus facile à dire qu’à faire. » je la regarde, je ne là lâche pas du regard...elle est belle...je lui dis alors « Pour commencer tu devrais jouer devant...ta famille...tu as confiance en eux...ça serait un bon début... »

Puis nous parlons de moi...de mon travail plus précisément, je viens de lui avouer que je suis flic. Elle me questionne, sur le pourquoi de ce travail, elle me dit même "Raconte moi tout." je souris et je lui dis « Tout...carrément... » je n'ai jamais parlé de cela, je suis flic point barre...après elle est la première à vraiment me poser la question, à s'intéresser au pourquoi du comment, plutôt que de me dire "tu dois être sexy dans ton uniforme" je la regarde et je dis alors « Une passion oui...j'ai toujours été fan des séries policière, quand j'étais gosse je voulais être un héro...et pour moi les policiers étaient des héros...en grandissant bien entendu j'ai eu d'autre motivation...celui de vouloir aider les gens...de faire quelque chose...d'utile... » oui c'était toute ses motivations...un vieux rêve de gosse et l'envie de pouvoir aider les gens, car pour moi c'est avant tout ce qu'un policier doit faire.

La demoiselle ne me voyait pas flic, curieux je lui demande dans quoi elle me voyais...et sa réponse...c'est très flatteur !! Mannequin...oui vraiment !! Et elle se met à rougir...c'est mignon...elle se sens gêner et je dois bien avouer que ça lui donne un air...des plus adorable. Elle continue en me disant "Ben c’est... c’est vrai j’veux dire tu... enfin voilà quoi..." encore une fois, je ne la quitte pas des yeux...un sourire sur les lèvres...c'est tout de même flatteur, elle me dit, de façon...indirect...qu'elle me trouve beau...d'une façon...très différente des autres femmes...d'une façon qui fait...que je n'ai pas l'impression de n'être qu'un morceau de viande. « Es ce que...es ce que tu te rends compte à quel point tu es belle? » je suis conscient et je sais que je suis beau...mais elle n'a aucune idée de sa beauté...ça l'a rends encore plus belle !

« New York n'est pas animé que dans les films...c'est une ville qui n'est jamais calme...jamais...il y a toujours pleins de bruit...la police est constamment sollicité...c'est clair que c'est l'opposé...d'ici... » mais bien que très animé, j'adore la ville de New York, c'est une ville fabuleuse et merveilleuse. « Oui et même si je ne leur avoue pas...je suis content de les retrouver aussi...aussi...collant soit ils... » surtout ma mère, qui s'inquiétait toujours pour moi ! Elle m'appelait plusieurs fois par jour quand je vivais à New York.

« Les barrières de la vie personnel...je n'ai jamais eu envie d'en savoir autant sur quelqu'un...et j'en ai jamais dis autant sur moi à quelqu'un... » elle avait un pouvoir dangereux sur moi...un pouvoir qu'aucune femme n'avait jamais eu sur moi. C'était à la fois effrayant et excitant. « Non...pas de travail pour moi aujourd'hui... » et heureusement !! J'aurais été bien déçu de devoir abréger ce moment avec elle.

The first meet.

Ma tête hoche positivement. « Tu n’as pas tort... Il y en a qui gagne tellement d’argent pour juste se montrer. Et nous on est là et on galère. » La vie est parfois injuste et mal faite. Nous, nous sommes nés dans une famille déjà pauvre de base, et ça n’a rien arrangé. Cette ‘pauvreté’ nous a ensevelis dans un bourbier sans nom, mêlant alcool, drogues, sexe, violence, et tout un tas d’autres insanités.... Avec notre histoire, il ne fallait pas s’étonné que l’on ait commencer tôt à faire des bêtises.

On dirait presque que Asher essaye de me pousser vers mon rêve. Qu’il est déjà en train de m’aider et de m’épauler, alors même que l’on se connaît à peine. En fait, ça fait un bien fou. Quand bien même il ne sait pas ce que ça donne ce que je fais, il est tout de même là, à m’encourager pour vivre à fond ma passion, celle qui fait battre mon coeur. Oui, c’est agréable et ça me touche... « Hum, tu as peut-être raison. Ils sont surtout ceux qui me connaissent le mieux. » Et surtout, je n’ai pas peur de leur regard. Je sais qu’ils seront toujours là pour moi, que je sois bonne dans ce que je fais ou non.

Mais, assez de parler de moi, ce n’est pas ce qui me plait du tout. J’aimerais mieux qu’il me parle de lui, qu’il me raconte sa vie, plus personnellement, qu’il parvienne un peu à s’ouvrir. Et puis, cela pourra mettre mes aprioris de coté, avec ce qu’on a vécu avec eux... « Hé oui, pourquoi pas. » En lui faisant un sourire en coin. Il réponds finalement, lui qui n’aime pas parler de lui. Ce métier le passionne vraiment, cela se voit comme le nez au milieu de visage. Il a fait le contraire de moi en faisant de son rêve, une réalité, ce qui pousse à l’admiration. « C’est beau. De faire chaque jours ce qui te faisait rêver depuis toujours. Même si tu dois voir des choses horribles parfois... » Du courage. Il doit en avoir une sacré couche ! Quand on voit à la télé les crimes et autres horreurs.. Le vivre, ce doit être pire, au point de ne pas parvenir à dormir. La vie de héros, ça a un prix. Même si ici, à Kurland, il ne doit pas se passé grand-chose. « Tu as déjà eu l’occasion de faire le héro ? Mine de rien, ça doit être un métier crevant. » Donc pas pour les flemmarde comme moi, j’aime trop dormir le matin pour ça.

Par contre, jamais je n’aurais pu croire qu’il faisait ce métier, et encore moins le deviner. Ok, on m’a souvent dit, au point que ça rentre dans mon crâne, que l’habit ne fais pas le moine. Cette citation prenait en cet instant tout son sens. Le mec propre sur lui, qui semble très à l’aise et sur de lui, beau à en faire tourner bien des yeux, typique du gars qui pose pour des magasines de mode, n’est pas du tout ce qu’il semble être. Il est flic. Ben comme ça, il peu s’infiltrer tranquillement où il veut. C’est un grand avantage, non négligeable. M’enfin je crois que je m’enfonce à essayer de répondre quelque chose qui n’a aucuns sens... Je finis donc par me réfugier dans mon café fumant, quand soudain je sens mon pied, partir d’un coup droit devant, décroisant par la même occasion mes jambes. C’est possible que je lui ait donné un coup de pied, sans le faire exprès. « Quoi ? » Choquée. J’suis sous le choc et ça doit bien se voir sur ma tête qui le regarde, d’un air surprise. « Et tu dis ça le plus naturellement possible... » Toujours l’air surpris. Très peu habitué à ce que l’on me dise ce genre de chose, je me. pince les lèvres, baisse la tête une seconde et relève finalement les yeux sur lui. « Merci beaucoup... » Je ne sais pas si c’est de la drague ou s’il le pense vraiment, cependant, ça fait plaisir.

Il me parle de New-York, la ville où il a passé ses études, c’est clair que c’est beaucoup moins animé. Voir, presque désertique comparé à la grosse pomme. Ça doit lui faire bizarre de revenir dans sa ville natale après avoir vécu là bas. « Tu ne devais pas dormir grand chose la bas ! » en rigolant. Personnellement je ne pourrais pas vivre dans un endroit où on entend plus les klaxonnes qu’autre chose. « Oh c’est que tu leur a manqué si ils te collent, c’est mignon. Vous êtes une famille nombreuses ? »

Je le regarde et lui fais un sourire. « Ça me rassure. » dis-je sans le vouloir. Mais oui, ça me rassure de voir que je ne suis pas la seule dans cet état, à vouloir en savoir beaucoup plus à son sujet et même, à vouloir m’ouvrir plus. Ça me perturbe... C’est nouveau. Je ne veux pas que ça se stop, alors je lui demande s’il travaille aujourd’hui, et sa réponse me satisfait. « Bonne nouvelle... » même si je ne sais pas trop ce que l’on pourrait faire de plus que boire un café. « Ça aurait été dommage » avouai-je timidement.