(NORA) C'est toi ...

À CE MOMENT PRÉCIS, IL Y A 6 470 818 671 PERSONNES DANS LE MONDE.
SIX MILLIARDS DE PERSONNES, SIX MILLIARDS D’ÂMES,
ET PARFOIS, IL NE VOUS EN FAUT QU’UNE SEULE….
@Malio Evans :<3:

La vérité, c'est que tu n'as même pas fait attention au fait que le soleil était couché. Bien entendu, tu savais que le lycée c'était vidé après la dernière heure de cours comme chaque jour mais tu étais loin de deviner que le temps t'avait filé entre les doigts aussi rapidement. Est-ce si surprenant quand on y pense ? Quand tu as un projet en tête, tu as tendance à te noyer corps et âme à l'intérieur et c'était exactement ce que tu avais fait aujourd'hui. Tu voulais rajeunir la musique dans les esprits des lycéens et c'était une mission assez compliqué quand on écoute ce qui passe à la radio -tu ne dis pas cela pour descendre ton ex.. quoique-. Alors chaque année, tu te mettais en tête de leur faire une expérience avec la musique dites "classique" et comme toujours, il te fallait un projet parfait pour obtenir l'aide du lycée ou diverses subvention. Un véritable casse-tête comme toujours quand il s'agit d'argent. C'était une voix qui t'avait sortie de tes pensées. « Je suis accro à cette salle poussiéreuse, comme toi on dirait. » Tu lui souriais. Il était vrai que la déco était la même que durant tes années lycée mais soit, autant garder du budget pour autre chose. « Non merci, je crois que j'en ai déjà trop bu » Et il est atroce. Votre conversation aurait pu s'arrêter là mais sans trop savoir pourquoi, tu n'en avais pas envie, tout comme tu n'avais pass envie de rentrer chez toi, malgré la joie de revoir ton colocataire à poil. « Tu as faim ? Il y a un diner pas loin, je pensais n'y arrêter en rentrant si défois .. Enfin, tu dois avoir mieux à faire, désolé. »

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@Malio Evans  :<3:

« Et ils ont l'art de nous faire culpabiliser mieux que n'importe quel être humain » Tu lui souriais, Marcus était ce genre de chien qui venait poser sa tête sur votre jambe en vous regardant avec ses grands qui te faisait automatiquement déposer ton stylo pour le caresser. Tsavais qu'il n'y avait pas de femme dans la vie de Malio, c'était le genre de petits détails que tu cherchais quand Elina te parlais de lui. Et même si tu n'oserais pas lui dire ce que tu ressens, tu trouvais cela rassurant. Egoïste aussi mais tu l'assumes plutôt bien. Mais ce soir, tu avais osé. Enfin, tu avais l'impression d'avoir fait un pas géant alors qu'en réalité, tu n'avais rien fait de plus que de proposer à un ami de t'accompagner. Dans un diner en plus, à la sortie du travail, cela n'avait rien de romantique. « Volontier, mais ce sera à charge de revanche. » Tu rassembles ensuite tes affaires que tu fourres dans ton sac de travail, enfin dans un genre de grand de sac à main avant de te lever pour partir. Il te demande ensuite ce que tu fais ici, et c'est une excellente question, même si tu as parfois des copies, ce n'est pas ta méthode d'évaluations préférés. « Des subventions. J'aimerais proposer aux jeunes un projet pour leurs faire découvrir l'opéra, pour qu'ils comprennent que ce n'est pas criard et sans intérêt mais j'ai l'impression que dès qu'on parle de projets artistique, ça devient futile et .. » Et ça t'énerve, tu le sens et lui aussi doit le sentir dans le ton de ta voix que tu calmes rapidement. « Ca a tendance à m'énerver, je crois que je prends cela un peu trop à coeur » Tu lui offres un sourire presque timide avant de prendre tes affaires tout en commençant à vous dirigez vers la porte, sa question sur Marcus te faisant légèrement rire. « Non, il est parti quelques jours chez mon père où il est le roi de maison et le tien ? »

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« Je note ! » Tu riais légèrement en l'écoutant et en imaginant le scène. Tu n'as jamais été une fille à chat, ni à chien en réalité mais quand Marcus est entré dans ta vie, c'est devenu comme une évidence. Et aujourd'hui, l'animal est ton meilleur ami. Tout en rangeant tes affaires, tu lui confiais la raison de ta présence dans la salle des professeurs. Des subventions. Encore et toujours et tu avais horreur de cela, autant de remplir des dossiers que d'avoir le sentiment de faire la manche auprès des porte-monnaies de la ville pour qui seul le sport compte. Et une partie de toi se disait que tu perdais ton temps alors que l'autre voulait y croire encore. Parce que la musique était importante, parce que c'est une matière qu'on minimise, qu'on subit parfois alors qu'elle a tellement à offrir. Il suffirait de prendre le temps de l'écouter, de la comprendre. Mais cela semble bien souvent être trop demandé et ça t'énerve. « C'est une chose que je ne comprenais déjà pas à l'époque. Si tu savais le nombre de tenues qu'on fourni aux cheerleader, et je ne parle même pas des frais engendrés pour leurs compétitions. Je sais que c'est important pour le lycée mais j'ai l'impression qu'on ne pense pas à leur avenir. Sincèrement, j'ai été cheerleader et le trophée dans le couloir n'est qu'un souvenir, ça ne m'a jamais rien apporté de plus. » C'était décourageant mais tu étais sincère, comme toujours. Quitte à critiquer celui qui à tous les droits dans votre établissement. Tu assumes tes mots, tu assumes tes pensées. Depuis toujours. « L'union. Et si c'était cela la solution ? Trouver un moyen de lié l'histoire que tu enseignes dans ton programme et la musique ? Elle a été présente dans l'histoire, elle a eu un rôle durant la guerre. Elle était importante. » C'était une piste à creuser, sans le vouloir il venait de mettre ton cerveau en marche au lieu de le déconnecter. Et oui, allier l'utile à l'agréable était une bonne idée, vous auriez plus de poids et surtout, tu aurais une bonne excuse pour passer plus de temps avec lui.

Tu avais bloqué sur le mot cheerleader, au lieu de t'intéresser au contexte. Tu imagines Nora dans une de ses tenus et cela te plait pas mal. Mais tu réalises aussi que dans une autre vie vous n'auriez jamais pu être ensemble. "Cheerleader? Je ne l'aurais jamais deviné!" Tu as toujours été cet enfant solitaire, l'enfant qui n'avait que très peu d'amis, mais tout avait changé quand tu avais finis par rencontrer ta petite amie. Elle n'était pas cheerleader, mais elle avait de l'argent, ce qui veut dire qu'elle avait aussi beaucoup d'amis, contrairement à toi. "Le sport rapporte plus que la musique ou l'histoire. Mais pour les enfants ? Est-ce qu'on est obligé de crier amen à ce monde physique et non intellectuel ? Personnellement, je n'avais jamais remarqué cela, je jouais au basket, mais s'était plus pour les potes qu'autre chose." Tu avais vite abandonné le sport après le lycée, une petite course de temps en temps avec Bayonne, c'est grandement suffisant. "Pourquoi pas, il faudrait se poser pour y réfléchir. Je vais bientôt commencer les années 1920 avec la prohibition et c'est vrai que la musique en faisait partie. Je n'avais jamais pensé ainsi! On aura forcement l'aide des parents/ d'élève en plus." Tu devines que les parents préfèrent aider une prof de musique sexy et que son prof d'histoire. Si tu plait énormément aux élèves, tu ne fais pas l'unanimité avec les parents surtout pas avec les hommes en général, sauf exceptions. Puis ton ventre s met à gronder, tu veux rire, mais tu es aussi assez gêné. "Je crois qu'il est temps pour moi de manger!" Puis quand tu réfléchis ton ventre est vide depuis presque 24h, tu bosses trop!

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« Personne n’aurait pu le faire, c’était l’une des idées folles de Brooke » Brooke, il l’a connait bien et tu sais qu’avec ce détail, tout va devenir plus clair. Contrairement à toi, ta meilleure amie était le genre de femme qu’on imagine très bien avoir été cheerleader. Toi, tu étais plutôt la cheerleader boudeuse au pied de la pyramide, celle qui joue son rôle sans jamais y mettre tout son cœur. Enfin pas autant que les autres filles, ça c’était certain. « Tu jouais pour le lycée ? » Tu étais curieuse et puis si c’était vraiment pour le lycée, ça te semblait bizarre qu’il n’est pas vu le flot d’argent autour de l’équipe. Il n’a pas les allures du capitaine qui pensent que l’argent lui est dû. « Cela est triste quand on y pense. Il y a tellement de bons éléments dans ce lycée qu’on minimise parce qu’il ne rentre pas dans le cadre du lycée sportif. » Tu hausses les épaules, tu étais sincère. Et puis, l’idée de travailler ensemble était apparu dans ton esprit comme une évidence. Après tout, si ensemble vos projets étaient secondaires, ensemble, cela aurait forcément plus de poids sur l’administration et plus d’intérêts pour les élèves. « Faut qu’on y réfléchisse, je suis certaine qu’on peut faire quelque chose de vraiment intéressant pour nos programmes mais surtout pour eux et sans aller trop loin, nous avons plein de lieux qui pourrait se prêter à l’idée. » Et qui dit, plus près, dit moins cher, encore un bon point pour vos idées. Tu étais vraiment emballé par l’idée et ton esprit était déjà en train de se mettre en marche pour trouver l’idée parfaite quand le ventre du jeune homme se met à gronder, ce qui te vole un sourire. « Oui, désolé, allons-y » Ton sac sur l’épaule, tu sors de la salle des profs naturellement. « Tu veux y aller à pieds ? Ou on peut prendre la voiture ? » Ce n’est pas très loin et malgré la fraicheur, l’air est encore doux mais comme son estomac gronde déjà, tu préfères poser la question.

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« Je ne suis pas une boudeuse ! » Tu fais mine d'être vexé mais ton sourire te trahis rapidement, tu ne peux pas le nier, tu es bien moins enthousiasme que Brooke. Encore plus à l'adolescence. Ta relation avec Malio était difficile a définir. Quand tu étais avec lui, tu avais le sentiment que tu pouvais être toi, ne pas te cacher derrière un faux sourire ou derrière une attitude quelconque. Tu avais l'impression qu'il pouvait te comprendre et en même temps, tu ne le connais pas. Et il ne te connait pas non plus. Vous ne savez de vos histoires et de vos vies que ce que tout le monde connait, que ce que Elina veut bien dire dans vos conversations. « Pas plus simple pour tout le monde, mais c'était très courageux de changer de voie. » Tu étais certaine de tes mots, quand tu vois le QI de certains sportifs, tu sais qu'ils auraient plus l'ambition de continuer que de voir la réalité des faits et faire le choix de la raison. « Parce que personne ne considère la musique comme une vrai matière, je crois que je bats des records en cours d'absentéisme, c'est loin d'être un avantage mais je suis certaine qu'ensemble on peut y arriver. » Et oui, la boudeuse à parfois des élans de Brooke en elle, surtout quand la musique est concerné. Mais il était vrai que tes taux de présence n'était pas les plus glorieux, surtout chez les cheerleaders mais tu t'en moques. Tu préfères n'avoir que des personnes motivés pour pouvoir avancé que des boulets qui te retarderais. « Je suis totalement d'accord avec toi. J'aime tellement cette saison, l'hiver n'est pas encore là mais on le ressent déjà. » Tu enfonces tes mains dans tes poches et ensemble, vous commencez à marcher en direction du restaurant.